Oreta. Avril 2008. Photo D.A.

C’est un hameau en deux parties : Oreta suprana (le haut) et Oreta suttana (le bas). Le haut possède une tour carrée aujourd’hui en ruines, mangée par le maquis. Ses maisons sont regroupées autour de la placette rénovée en 2013. Quelques belles, nobles et imposantes bâtisses marquent l’espace et résistent aux injures du temps. D’autres ont été refaites dans un style « moderne » qui dénote en ce lieu. Dans l’une des ruelles sombres on remarquera deux absides de fours à pain qui semblent se répondre. La chapelle Saint-Antoine l’ermite, en contrebas de la placette, a été provisoirement transformée en bibliothèque ouverte à tous par l’association La Licorne. A 200 m du hameau coule la fontaine de Landi. Son eau est réputée. Une tête de faune, gargouille en bronze, rehausse le simple mur percé d’une niche à broc. Il s’agit d’une sculpture commandée par Petra Viva au sculpteur Pierre Gilod et restaurée en 2007 par son fils Fabrice.

Oreta le bas (Oreta suttana) est plus disparate avec ses villas aux toits rouges et l’absence d’unité architecturale. De ce fait, le hameau a beaucoup perdu de son charme. Il existe encore un ancien moulin à huile aménagé en gîte rural. Le Mulinu vivu, un moulin à grains restauré en 2005 par Petra Viva, havre de fraîcheur au bord de la rivière, va connaître, ces prochaines années, un développement ambitieux en devenant une maison des chemins, a casa dei camini. Le hameau, avec l’école, la mairie et un restaurant ouvert toute l’année, est l’un des plus vivants de la vallée.

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