Le maquis : mode d’emploi

Maquis vers I Termini. Octobre 2008. Photo D.A.

Les promenades, balades, parcours que nous vous proposons ont été soigneusement repérés et testés. Malgré nos efforts pour actualiser nos informations et les rendre précises, il est possible et même probable que vous rencontriez, sur tel ou tel parcours, une difficulté que nous n’avions pas prévue. C’est que le maquis que vous allez côtoyer est un être vivant. A ce titre, il pousse, il change et rend parfois méconnaissable le chemin qui était encore ouvert quelques mois plus tôt. S’il est hospitalier par ses parfums et les couleurs variées de ses essences, le maquis peut devenir une masse hostile, impénétrable, décourageante pour le promeneur perdu, ou qui croit l’être. C’est pourquoi nous vous proposons quelques conseils pour vous aider à retrouver votre chemin :

Partez vous promener, de préférence, tôt le matin ou en fin d’après-midi : la lumière y est plus belle et les rayons du soleil moins ardents, surtout en été.

Pensez à emporter un casse-croûte ou des fruits secs ou des barres énergétiques et surtout à vous prémunir de la soif en prenant au moins une bouteille d’eau d’un litre par personne adulte.

N’allumez jamais de feu et évitez au maximum de fumer dans le maquis. En été surtout, la sécheresse peut être sévère et les risques d’incendies très importants. Le maquis n’est pas une poubelle : prenez avec vous tous les détritus qui ne sont pas biodégradables rapidement.

Si vous vous éloignez des chemins balisés, inscrivez des repères dans le paysage (signalétique sur le sol, branches posées en évidence, etc.) afin de vous repérer plus facilement pour revenir au point de départ.

Si vous vous perdez, tentez de rejoindre un point haut (rocher, promontoire, etc…) afin de vous aider à vous repérer. Rapprochez vous, si c’est possible, d’une maisonnette, même en ruine: un chemin peut y conduire et vous permettre, ainsi, de sortir plus facilement d’une situation difficile.

Sachez aussi que les téléphones portables passent dans la vallée, mais certains opérateurs ont de meilleurs relais que d’autres (juin 2013). De plus les relais peuvent tomber en panne. Vérifiez, avant de partir, si vous avez un signal suffisant. Vérifier aussi si vos batteries sont chargées.

Si vous vous sentez prisonnier du maquis, pas de panique ! Prenez le temps de vous reposer avant de « chercher la sortie » car, au fond, la vallée est petite : vous êtes à 2 km maximum d’une route ou d’un sentier.

Maquis en fleurs. Mai 2008. Photo D.A.